Si vous constituez une fiducie et lui trans-férez un bien, il y a normalement disposi-tion réputée du bien pour un produit égal à sa juste valeur marchande. Par exemple, s'il y a un gain accumulé sur le transfert, vous réalisez un gain en capital, dont la moitié sera incluse dans votre revenu. De toute évidence, si le bien transféré est de l'argent, vous n'avez pas à vous soucier de cette question (sauf peut-être dans le cas d'une monnaie étrangère).
Cependant, pour certains types de fiducies, vous pouvez transférer un bien à la fiducie en franchise d'impôt (dans le cadre d'un « roulement »). En fait, vous avez une dis-position réputée à votre coût fiscal du bien, ce qui donne lieu à un impôt nul. La fiducie est réputée acquérir le bien à votre coût fiscal.
Les fiducies admissibles à un roulement comprennent :
Le roulement en franchise d'impôt est auto-matique. Vous pouvez toutefois choisir de vous soustraire au roulement à l'égard d'un bien à la fois, auquel cas la règle normale s'applique (disposition réputée à la juste valeur marchande). Cependant, si la fiducie est une fiducie non testamentaire (créée au cours de votre vie), la déduction d'une perte subie lorsque vous choisissez de vous sous-traire au roulement vous sera habituellement refusée en vertu des règles relatives à une perte apparente.
Dans le cas d'une fiducie testamentaire au profit de l'époux ou du conjoint de fait (créée au moment de votre décès, en vertu de votre testament, par exemple), les mêmes règles s'appliquent essentiellement. Il y a roulement automatique, même si le liquidateur peut choisir de ne pas se prévaloir du roulement. Si ce choix donne lieu à une perte, la règle relative aux pertes apparentes ne s'appli-quera pas, et la déduction de la perte sera admise.
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